Beaucoup d’efforts restent à faire pour mettre en place une stratégie idoine qui permette de maîtriser la situation dans la zone touristique.
Cette année, la saison estivale a débuté dramatiquement à Zarzis. Six morts au mois de juin, sans compter trois noyés dont un adolescent, le jour de l’inauguration du Festival national des éponges, et une personne du troisième âge, le lendemain de son retour de la Mecque. Les dégâts matériels étaient aussi énormes.
Les accidents sont dus essentiellement au nombre considérable de véhicules, moto-cross, vespas et quads qui circulent, jour et nuit, dans la ville, et surtout dans la zone touristique. En plus, bien évidemment de l’excès de vitesse, le dépassement interdit, le manque d’éclairage, l’absence de signalisation routière, de ralentisseurs et parfois même la conduite sans permis. Heureusement que les autorités concernées sont vite intervenues pour arrêter l’hémorragie.
De bons résultats
En effet, des campagnes de prévention sont alors menées conjointement par la police de la circulation, les forces de l’ordre et la protection civile, avec le déploiement d’un potentiel assez important d’équipements et de ressources humaines. Les résultats ne se sont pas fait attendre : l’anarchie, la pagaille et la nuisance sonore ont pris fin, après la confiscation de plusieurs dizaines de moyens de transport de deux roues. Le bruit des sirènes est de plus en plus rare. Pourvu que ça dure parce que l’apogée de ce genre de sinistres, durant les années passées, survient surtout au mois d’août, lorsque le trafic routier devient infernal en raison des mariages, des vacanciers qui rentrent de l’étranger et des estivants de l’intérieur du pays. Autrement dit, beaucoup d’efforts restent à faire pour mettre en place une stratégie idoine qui permette de maîtriser la situation dans la zone touristique.